Parallèlement à l’abondance des supermarchés et de l’offre marchande en ligne, les circuits courts se développent et proposent une autre manière de consommer. Privilégiant l’agriculture locale et souvent bio, cette méthode est de plus en plus utilisée pour la production de légumes, miel, lait ou encore de vin.
Les vignes impliquées en circuit court représentent en effet 25% de ce marché selon l’Agreste, pour près de 20 000 exploitants. Plusieurs avantages subsistent autour du circuit court. Pour l’agriculteur ou le vigneron, cette approche lui permet de mieux maîtriser son prix de vente, tout en augmentant la qualité de production et en développant une relation étroite avec ses consommateurs ou clients.
Le circuit court exige cela dit une diversification des activités du producteur, tout en s’appuyant sur son sens commercial, ses outils marketing ou encore sa communication.
Aujourd’hui, le circuit court peut aussi se développer en ligne. En effet, la dématérialisation et la grande visibilité sur Internet permettent de proposer des produits locaux et bio à des clients plus éloignés ou n’ayant pas un accès direct aux vignes, aux fermes ou aux productions agricoles.
Ainsi, une multitude de sites spécialisés ont vu le jour. Ils permettent d’acheter à proximité, sans passer par des intermédiaires industriels. En ce qui concerne le vin, La Ruche qui dit oui ou encore Banastou & Fourquet favorisent cette consommation locale grâce à leurs marchés éphémères mettant en relation directe producteurs et consommateurs.